CAR ILS VERRONT DIEU!
(Matthieu, 5, 8)

Ce verset des Béatitudes m'est venu à l'esprit, en lisant, hier au soir, l'émouvant témoignage de mon amie Béa, dans le billet (voir ici) qu'elle a publié sur pour présenter ce nouveau blog à ses lectrices. J'ai immédiatement pensé, en la lisant à une autre de mes amies, Annick... Celle-ci tient également un blog (voir ici)...
J'ignore ce que l'Eglise dit à propos de ce que les anglo-saxons nomment les N.D.E. ( near death experiences). Pour ma part, j'y vois une grâce que Dieu fait aux coeurs purs, afin qu'ils puissent témoigner ensuite que son Royaume, tout de lumière et d'amour, est proche.

A l'attention d'Annick, et de toutes celles et ceux qui se sentent écrasés par une figure lointaine et toute puissante de Dieu, voici quelques lignes à méditer:

"(...) j'ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussin sous ses ailes..." (Matthieu, 23, 37)

"Tel un aigle qui éveille sa nichée
et plane au dessus de ses petits,
il déploie son envergure, il prend (son peuple),
il le porte sur ses ailes."
(Cantique de Moïse, Deutéronome, 32, 11)

" Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d'elle, vous tous qui l'aimez! Avec elle, soyez pleins d'allégresse, vous tous qui portiez son deuil! Ainsi, vous serez nourris et rassasiés du lait de ses consolations, et vous puiserez avec délices à l'abondance de sa gloire.
Voici ce que dit le Seigneur: je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent qui déborde. Vous serez comme des nourrissons que l'on porte sur son bras, que l'on caresse sur ses genoux. De même qu'une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai, dans Jérusalem vous serez consolés.
Vous le verrez, et votre coeur se réjouira; vos membres, comme l'herbe nouvelle, seront rajeunis." (Isaïe, 66,10-14)

Et puisque nous sommes samedi,
en hommage à Marie, la douce Mère:

"Dodo, dodo,
dors mon fils, dors mon amour.

Avec ces larmes et cette voix,
tu désires la croix, hélas.
Maintenant qu'il est l'heure de dormir
dors mon fils et ne pleure pas,
l'heure de la souffrance viendra,
Dors mon amour.

Cette bouche pleine de miel
désire du lait, du vinaigre et du fiel.
Maintenant qu'il est l'heure de dormir
l'heure du départ viendra,
l'heure de la souffrance viendra.
Dors mon amour.

Les péchés d'autrui te font pleurer,
et tu transformes la vie en mort
et tu te réjouis de souffrir.
Pour donner vie au pécheur,
tu accompliras ce souhait.
Dors, ô Dieu."

(traduction d'un chant napolitain: Ninna nanna al Bambin Giesù.)

(Anonyme: Vierge allaitant L'Enfant, Musée du Louvre)

Vous trouverez ce chant, et bien d'autres merveilles, dans le coffret récemment paru de l'Arpeggiata ( direction Christina Pluhar) chez Virgin Classics.

***

Passez une belle journée!

Merci à Christiane!

Heureux ceux qui ont le coeur pur...

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